Guadeloupe

Le télétravail et les sociétés antillaises… 😳🙄


Le mouvement est lancé. Le modèle de travail hérité des usines sucrières / ou automobiles semble enfin dépassé. Quelle est la logique à perdre deux heures dans des embouteillages inutiles à Jarry ou à Cayenne ou à Fort-de-France ? Vous allez simplement arriver dans un bureau pour allumer un PC connecté à internet.

Bien sûr tout le monde ne travaille pas connecté. Ceux là – les « presentiels » seront bientôt les « privilégiés ». Car les autres seront un peu perdus. Sans leurs informations « underground », les milans sur les tenues (des femmes principalement), les déjeuners et les conciliabules avec le « chef ». Toute une hiérarchie de valeurs va peu à peu disparaître au profit d’une efficacité brutale. Car en télétravail le maillon faible se repère très vite. La collaboration ne peut être simulée. C’est l’expérience des développeurs informatiques qui nous l’apprend. Tout est tracé et traçable.

Est-ce un problème ? Non. Peut être qu’enfin nos départements cesseront d’être ralentis par un népotisme social puissant, où les emplois sont pourvus pour des raisons sociales et non des raisons professionnelles. La compétence principal étant le réseau de relations et un appétit aux relations inter personnelles qui dépasse les compétences à accomplir le boulot.

En attendant, les pays industrialisés s’y mettent. Allons nous rater le train ?